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La photo argentique 

Les procédés argentiques reposent sur l'exploitation de la photosensibilité de trois halogénures d'argent : le bromure, le chlorure et l'iodure d'argent. Ces trois composés ont accompagné l'évolution de la photographie depuis son invention. Impliqués dans la plupart des techniques développées au cours du xixe siècle (daguerréotype, calotype, négatif sur verre au collodion, plaques sèches au gélatinobromure d'argent...), ils restent encore employés aujourd'hui dans la formulation des procédés argentiques de prise de vue et de tirage. Au cours des deux dernières décennies du xxe siècle, des améliorations significatives ont été apportées en termes de structure des images, de sensibilité, de chromatisation, de rendu des couleurs, ou encore en ce qui concerne la standardisation des traitements et la prise en compte des données écotoxicologiques. Parmi les programmes de recherches qui ont permis ces avancées, ceux qui se rapportent à l'amélioration de la photosensibilité des systèmes occupent une place privilégiée. Au-delà des aspects strictement photographiques qui déterminent la qualité des images, cette amélioration rend possible une meilleure gestion des ressources stratégiques en métal argentique. Par ailleurs, les gains obtenus dans ce domaine favorisent une diminution de la taille des films de prise de vue qui, à elle seule, pourrait illustrer l'évolution des pratiques photographiques et des images qui en sont le produit.

Marc Chagall interviewé dans l'émission "Pour l'amour de l'art" à l'occasion de l'exposition des ses oeuvres au Grand Palais

Date : 12/12/1969  Crédits : Loth, Jean Pierre / INA

Jean-Paul GANDOLFO, « PHOTOGRAPHIE - Procédés argentiques ». In Universalis éducation [en ligne]. Encyclopædia Universalis, consulté le 16 avril 2017. Disponible sur http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/photographie-procedes-argentiques/

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